Vous cherchez le best of des boutons haute couture made in France ou des bijoux au style parisien et unique ? Voici une adresse qui va vous plaire ! Il s’agit du paradis du bouton et d’une boutique – atelier à Paris …
BUTTONS PARADISE, histoire d’une passion
Cette jolie marque est née en 2015. Au départ, ce fut un retour aux sources pour sa créatrice : Sandrine Léard-Mettetal. C’est moi ! Assistante costumière à Londres fut mon premier métier dans les 90s. Puis, entre deux fittings et essayages, je me suis vite passionnée pour les deux accessoires les plus facétieux de la mode : le bouton et la boucle de couture. Sans doute parce que je suis une inconditionnelle de sculpture et que j’aime toucher les beaux objets ; car il y a beaucoup de sensualité, je trouve, dans un bouton tout en rondeur. La sensation est pareille pour une boucle de ceinture au galbe généreux. Du reste, ne vous est-il jamais arrivé de caresser vos boutons de manteau ou votre boucle de ceinture ?
BUTTONS PARADISE, la môme aux boutons
Très vite donc, je prends plein de notes et me renseigne sur le savoir-faire des boutons tant ils me fascinent. Et là, je découvre que la France a eu un monopole inégalé. Pendant plus de 60 ans, jusque dans les années 70, voire 80, la France hébergeait même le poumon de la fabrication mondiale des boutons de couture. Puis eu lieu le tsunami de l’Asie. Il a supplanté ce leadership à un détail près : la qualité n’y était plus et la créativité encore moins !
Après trois ans d’apprentissage, auprès de paruriers – boutonniers français, je me lance et ouvre mon atelier à Paris parce que je suis française … et parisienne ! BUTTONS PARADISE est né à Saint-Germain des Prés.
BUTTONS PARADISE, parurier-boutonnier
Connaissez-vous la colonne vertébrale du métier d’artisan parurier-boutonnier ? cela se résume en deux B : Boutons et Boucles de couture. Et là, mon inspiration pour ces deux B est un puit sans fin. Du reste, je ne saurai décrire cette explosion d’idées, mais toujours est-il qu’un à peine après le lancement de BUTTONS PARADISE, je me mets à imaginer des bijoux composés de boutons rares et boutons précieuses. Mon premier collier design a été le Pirogues. Un best-seller de ma collection toujours au top. Ce collier est composé de trois énormes boutons en corne française, tellement long qu’ils ressemblent à une coque de voilier fuselée.
BUTTONS PARADISE, eden du bouton et du bijou français parisien
Quand je dessine un bouton, je fais fabriquer mes séries dans le Jura, tout comme les boucles. Mais surtout, je suis fière de mettre en avant dans mes gammes, des boutons et boucles vintage, hors norme. C’est une originalité que j’assume. Et c’est surtout une manière de promouvoir tout ce palmarès français, le best of des boutons et bijoux à paris qui doit être mis en lumière. Chez BUTTONS PARADISE, vous trouverez des boutons aux designs variés, contemporains, Art Déco en passant par les 90s et les 70s. Idem pour mes bijoux que je façonne jusqu’à présent de mes mains, en pièces uniques ou séries limitées. Bracelets, manchettes, les deux icônes de la maison, mais aussi ceintures lumineuses ou colliers parés de cabochons français des 30s et montés sur cuirs luxueux issus du réemploi. Rien ne perd, tout est beau et surtout durable. De la résine EokoTex® made in France en passant par des boucles des 60s en galalithe française ou en nacre et bakélite, les bijoux de BUTTONS PARADISE affichent un look graphique et très parisien.
BUTTONS PARADISE s’agrandit !
Fort de son succès, la petite marque parisienne est devenue grande et change de lieu pour investir une boutique-atelier 10 rue du Pré aux Clercs, à Paris. En plus de son site internet de ventes en ligne : www.buttonsparadise.com, des boutiques diffusent ses bijoux créateurs aux USA et au Japon. Et sa nouvelle adresse parisienne est une vitrine et un best of des boutons et bijoux de la haute fabrication française hors temps !
Une nouvelle adresse qui remplit sa promesse. L’espace minimaliste est blanc, jonché d’étagères noires pour une mise en valeur des deux lignes de produits de la marque. Quand vous entrez, vous êtes happés par l’univers de la marque. Un pan de boites de boutons blanches, tandis que l’autre pan est habillé de bijoux et accessoires colorés et entrecoupés. Et côté bijoux, des livres de mode éclectiques en lien avec les boucles qui parent les bijoux de BUTTONS PARADISE.
En résumé, il s’agit bien du best of des boutons et bijoux à Paris ! Alors rendez-vous sans plus tarder chez Buttons Paradise Paris, 10 rue du Pré Aux Clercs ou sur le site ! www.buttonsparadise.com
A l’heure où la mode est plus que jamais inspirée du passé, la ceinture reprend du galon et s’affiche avec une sacrée dose de style. Et il existe 1001 façons de la porter pour briller !
Comment se différencier avec sa ceinture ?
Une ceinture est un accessoire qui peut sublimer votre style. Prenez un manteau souple ou moins souple mais droit, et votre ceinture, portée par-dessus votre vêtement, fera le reste. Car elle permet de mettre en valeur les volumes et la coupe de vos tenues.
Encore plus stylé : arborez votre ceinture sur une cape et faite là juste au-dessus du niveau de la taille. Dans ce cas, l’élégance est de mise, c’est certain.
Sur une robe ou une tunique, elle vous habille. Elle se porte basse ou plus lâche pour mettre en valeur vos hanches. Une ceinture sur une tunique nous rappelle aussi un vent des looks 70s que l’on aime. En plus, elle met en valeur votre habit. En outre, sur une gandoura ou un sari, cela marche à merveilles et vous fait rayonner en un clin d’œil.
Encore plus simple, portez une ceinture sur une chemise longue est une astuce. Là encore, mieux vaut la mettre au niveau de votre ventre ou plus bas au début des hanches.
Plus classique mais tout aussi sublime dans les passants de votre pantalon, taille haute ou taille basse, en veillant à rentrer votre top ou chemise dans le pantalon, la ceinture vous donne l’allure que vous souhaitez.
Tous les styles de ceintures sont permis !
Droite, nouée, rigide ou souple, extensible, avec des nœuds, sans nœud, à chacun son style.
D’utile, la ceinture devient une pièce de mode séduisante. Elle charme le vêtement et nos formes féminines.
Au Japon, on peut aussi la porter par-dessus un kimono façon Obi. Aux USA, elle est davantage rigide avec un style un brin texan et une boucle en métal d’inspiration mexicaine.
En Europe, la ceinture se mélange et se mixe avec toutes nos tenues. Sans doute parce qu’elle est devenue indispensable à notre garde-robe. Du reste, Yves Saint Laurent aimait la nouer, en cuir souple ou en soie autour de notre taille. C’est toujours aussi vrai aujourd’hui.
Exemples iconiques de ceintures au féminin
Connaissez-vous les looks de Brigitte Bardot habillée par le styliste Jean Bouquin dans les années 70 ? Ici, la ceinture habille BB en taille basse sur des tuniques en voile de coton. Elle la porte aussi sur son short en jean ultra-court. Plus évidentes sont aussi les grandes ceintures de Brigitte Bardot portées taille haute sur ses jupes en vichy.
Aux extrêmes, ou aux antipodes, il y a aussi les grandes ceintures futuristes de Jane Fonda dans Barbarella en plus de celles qu’elle porte au quotidien depuis les 60s jusqu’à aujourd’hui.
Plus récemment, Mindy et Emily dans la mythique série de Netflix, Emily in Paris sont des amoureuses des ceintures !
Et encore plus dans la saison 2 de la série américaine qui met en scène une mode très française, volontairement colorée.
Avec Emily in Paris, nous avons droit à un défilé de ceintures féminines et ultra tendance.
Observez par exemple comment Mindy, alias @ashleyparklady révèle une ceinture bijou en cuir verni beige à la boucle ovale très graphique. Elle provient d’une jolie marque française, @buttonsparadiseparis qui mixe des boucles pop, hautes en couleurs et parées de cuir verni.
Un bel exemple de ceinture qui habille une robe près du corps, à la teinte unie et qui est mise en valeur avec cet accessoire hype.
Les secrets d’une belle ceinture
Il y a des ceintures qui méritent le détour. Parce qu’elles se portent avec nos tenues les plus épurées pour mieux mettre en valeur notre silhouette.
La ceinture Mixi est un bijou. En plus de cela, elle est innovante et légère. Sa boucle est en résine ABS. L’ABS est une résine polymère, invention française d’un pilote de chasse, à la fin des années 60. À L’Époque, il n’est pas question de boucle et encore moins de ceinture pour femme mais de voiture puisque cette matière a été choisie pour réaliser la carrosserie de la Méhari Citroën. Une voiture pour la plage, légère et qui résiste très bien au choc. C’est en outre, une matière qui se moule par thermoformage avec aisance. Ce que l’on sait moins, c’est que cette résine est 100% recyclable. De cette matière hors norme pour l’époque, sont nées des boucles de ceinture comme celles qui composent la Mixi qui sont de 1968.
En plus d’être rares et originales, les boucles de la Mixi peuvent se changer au gré de nos tenues si on le souhaite.
Et si cet accessoire est un bijou, c’est qu’il épouse la taille grâce à son ruban de cuir, recyclé lui aussi, sans trou ni ardillon mais avec des aimants. Une série limitée et un accessoire de mode qui est en plus est fait mains à Paris !
Bon à savoir pour un port de taille parfait
Ne pas porter sa ceinture trop basse si vous avez vos hanches sont généreuses mais plutôt en hauteur pour souligner votre ligne.
Quand vous souhaitez mettre en valeur un pull ou une maille détendue, ne pas hésiter à la porter taille haute !
Le sujet fait débat et la tendance est forte. Mais alors, qu’est-ce qu’un bijou durable ou responsable ? Alors dans cet article, je vous explique ma vision des ornements féminins de demain dont on raffole alors qu’ils puisent leurs racines dans le passé !
1. Du vintage à l’éco-responsable
Qui n’a jamais dit qu’un objet d’autrefois comme un bouton ou une boucle de couture n’avaient pas d’avenir ? Souvent, l’ancien, l’antique sont considérés à tort comme ringards et obsolètes. Sauf que, à force de sur-consommation effrénée, je porte un regard neuf et respectueux sur ces détails du passé.
Parce qu’un bouton de vêtement raconte une histoire, celle de l’artisan qui l’a fabriqué. Parce que sa matière peut être noble si le bouton est en corne, Corozo ou encore en Galalithe.
Pareil pour une boucle de ceinture au métal frappé qui révèle l’art du dinandier qui l’a créée. En fait cette boucle, comme sur la photo provient du Sud de la France. Elle a plus de 100 ans. Alors avec elle, on imagine une vie. La femme qui l’a portée : une lavandière des champs ou une femme de la jeune bourgeoisie ?
Et là commence le charme du vintage et de l’éco-responsable dans la mode et dans l’univers des bijoux ! C’est pourquoi, par vintage, j’entends le meilleur de l’âge puisqu’il s’agit d’un millésime, une belle cuvée, unique, savoureuse.
2. Du respect du patrimoine
Au départ, il s’agit de préserver un objet, un accessoire, qui me raconte son histoire, pour lui donner un souffle nouveau. Et là, je dois vous parler des bijoux et des boutons de BUTTONS PARADISE.
Comme ce collier en cuir recyclé qui arbore un cabochon des années 30 100% parisien. En fait, c’est un détail mais pas si anecdotique que cela. Avec ce cercle de verre, le collier rayonne et devient unique.
Il y aussi ce bracelet égérie, lui aussi, en cuir issue de circuit court et parisien. Et sa boucle rectangulaire en nacre des 50s qui capte la lumière et vous habille en un clin d’oeil : un jean et une veste noir sur tee-shirt blanc ou petit pull blanc ? Vous ferez des adeptes, et je vous l’assure, vous aurez beaucoup de compliments en retour.
Je dois également parler de magie des boutons de couture. Eux aussi ont un pouvoir hors norme pour illuminer un manteau ou une robe cintrée avec des poches ou des pâtes qui ne demandent qu’à être soulignées ! Comme avec ses boutons colorés et presque hypnotiques ! Ils sont de fabrication française, des 80s mais tellement intemporels.
3. Vintage + Durable = Eco-Responsable
Et bien oui ! Voici l’équation magique pour un futur digne des passionnées de mode que nous sommes ! C’est pour cela que je vénère le détail de l’habit. Du perfecto revisité avec un gros bouton en guise de broche ou pour le manteau de votre maman ou celui chiné dans un endroit secret rehaussé de boutons ronds en chaine métal dorée ou argenté ! Tout devient alors durable et éco-responsable en leur donnant une deuxième vie.
Comme ces boutons haute couture de chez Paco Rabanne. Ce sont des bijoux du vêtement à eux seuls !!! Coup de coeur intégral <3 et encore une fois, tout est une question de métamorphose avec un zest d’imagination quand on aime le design !
Alors êtes-vous devenues éco-responsables ou mode durable ou les deux ??!!
Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur BUTTONS PARADISE PARIS ou 15 rue Saint Guillaume, Paris 7. Vous y découvrirez tout un monde ou le passé et la présent ne connaissent pas de frontière. Et enfin, vous pourrez choisir des bijoux ou accessoires de mode éco-responsables et durables.
Il existe des métiers d’art trop (peu) connus ! Alors découvrez trois artisanats d’art où la passion domine dont un dédié à la couture autour d’une table ronde animée par la Chambre des Arts et Métiers de Paris. C’est parti. Et regardez, écoutez, vous n’allez pas en croire vos oreilles !
Carrousel des Métiers D’art
Au départ, nous devions Sarah, Éric et moi exposer au Carrousel des métiers d’Art et de la Création du Louvre. Mais le mois de décembre 2020, en raison de la crise sanitaire, a fait que la biennale a été annulée. Sauf que nous avons pu nous exprimer par le biais de tables rondes digitales durant la période du salon. Que de rencontres et de passion entre visiteurs et artisans autour de la sculpture et de la couture !
Et c’est à voir en replay !!! Durant cet échange, vous découvrirez Sarah Leroy, Plumassière, Éric Nadeau, Statuaire, et moi, Sandrine Mettetal, Parurier Boutonnier. Au fil de nos discussions, ce sont trois métiers d’art rares que vous découvrez.
1. Eric, le Mouleur-Statuaire
D’abord avec Éric, qui a repris il y a une dizaine d’années, le seul atelier mouleur-statuaire de France. Ce qui est surprenant, c’est qu’Éric, avant de reprendre cet atelier et ses artisans, était client de l’Atelier Lorenzi. Il était alors architecte paysagiste pour de grands parcs d’attraction, en France et dans le Monde. Et pour réaliser ses oeuvres de décors comme des châteaux par exemple, il devait faire appel aux prestations de l’Atelier Lorenzi. Mais le coeur de métier d’un statuaire est avant tout de fabriquer des moules en trois dimensions à partir d’oeuvres d’art, anciennes ou contemporaines. Et savez-vous que l’atelier Lorenzi détient le plus grand patrimoine de moules de statues après le musée du Louvre ?
2. Sarah, la Plumassière
Ensuite, c’est Sarah et son enthousiasme qui entre en scène avec une voix aussi douce que les plumes qu’elle travaille. Comme Éric, Sarah avant de devenir artisan, exerçait le métier de maquilleuse pour la Haute Couture. Ce qui est amusant c’est qu’elle ramassait souvent des plumes tombées des robes ou des coiffes des mannequins qu’elle maquillait. De là lui est venu l’idée de se convertir et de se former au métier de plumassière car elle adorait ces belles plumes aériennes qu’elles croisaient de défilés en défilés.
Et depuis, Sarah a accompli de belles réalisations comme des plafonds ou des murs en plumes pour de grands hôtels, des marqueteries de plumes pour des joaillers. Elle se passionne aussi autour des bijoux en plumes qu’elle confectionne. Mais surtout, savez-vous qu’être plumassière c’est avant tout manipuler des plumes de mues d’oiseaux (coqs, poules, pintades, faisans…) ? Car depuis la convention de Washington en 1975, le commerce de plumes est très réglementé pour justement, protéger les oiseaux. Et comme Sarah les adore, elle explique très bien ce respect qu’elle a avec ces plumes de mues qu’elle travaille.
3. Sandrine, l’amour du bouton
Enfin, je vous parle du métier de boutonnier-parurier ! Au départ, il s’agit de mon attachement pour le stylisme, et la sculpture du vêtement puisque je voulais devenir designer et concevait tous mes vêtements. Puis, deux années de break dans mes études où j’ai eu la chance d’être assistante costumière à Londres m’ont permis de réaliser un premier bout de mon rêve. Mais absorbée par mes études que j’avais reprises sur les conseils de mes parents ont fait que je suis devenue directeur marketing.
Malgré tout, cet engouement pour l’habit et ses sculptures du vêtement que sont les boutons et les boucles a été le plus fort. Alors j’ai décidé de me mettre en risque positif et de tout quitter pour réaliser mon rêve : devenir artisan boutonnier-parurier ! Et la colonne vertébrale de ce métier d’art se résume en deux mots : la boucle et le bouton de couture. Or ces deux accessoires malicieux ont plein d’histoires à vous raconter. En plus, je les métamorphose en bijoux et accessoires de mode quand je déniche des pépites vintages. Du reste, savez-vous ce qu’est la Galalithe, ma matière de prédilection ? Et bien pour le savoir, regardez la vidéo sur ces trois métiers d’art rares et méconnus !
En résumé, la Galalithe est un bioplastique d’un nouveau genre. Car cette matière est fait à partir de la protéine du lait d’ou sa couleur au naturel blanc crème. C’est une résine aux belles vertus que l’on admire. En effet, la Galalithe est anti-statique, anti-allergique et biodégradable ! Elle est en outre, extrêmement douce au toucher et c’est pour cela que je l’adore. C’est sans doute également pour cela que la Galalithe, au début du XX siècle était une matière adulée des joaillers et des paruriers.
Alors voilà pourquoi BUTTONS PARADISE voue une passion sans borne aux boutons vintage en plus des boutons contemporains. Parce qu’il est bienveillant de remettre en lumière de sublimes boutons de couture d’un autre temps et de leur donner une nouvelle vie. Parce qu’il est bon de faire attention à notre planète en fabriquant juste ce qu’il faut et avec le moins de pollution possible d’où la promotion et l’amour de la Galalithe !
C’est un créant une mode plus responsable que nous participons à la construction du monde de demain. Un monde de la couture et de l’habillement encore plus respectueux des métiers d’art par opposition à la fast fashion. Un euphémisme mais c’est bien de l’écrire et de le clamer, encore et toujours !
Derrière ou face caméra, voici l’histoire d’un tournage TV pas comme les autres, quand le Japon vient à la rencontre d’une marque française originale : BUTTONS PARADISE. Alors promis, je vous dis tout sur les coulisses mode d’une émission très prisée par les japonais à la recherche d’exclusivité et de rareté.
Mais surtout, si vous êtes au Japon le 9 avril prochain à 22h30 heure locale, regardez sur la NHK, le nouvel épisode de « Sekai wa Hoshii Mono ni Afureteru », en français : « Le monde est plein de choses de choses désirables ».
Et sinon, je vous donne rendez-vous tout de suite dans les coulisses de l’émission autour de mes boutons et boucles de couture made in France !
L’appel du Bouton
Début décembre 2019, alors que je suis dans mon atelier-showroom, je reçois un appel de Misa.
Japonaise à Paris, elle est la coordinatrice de production d’une chaîne de télévision japonaise : la NHK. J’écoute sa voix. Elle est douce et posée, attentive aussi. Elle me cite le nom d’un réalisateur : Kazumasa Takigawa-san.
De l’émission de ce célèbre réalisateur de la NHK, elle me dit des merveilles !
Et pour cette émission, ils ont convié une invité mystère qui a vu mon site et mes créations de bijoux réalisés à partir de boutons et de boucles rares. Cette invité souhaite découvrir mon atelier.
Visiblement, cette invité mystère (lire la suite pour la découvrir 🙂 a eu un vrai coup de cœur pour mes créations parce qu’elles ne ressemblent à aucune autre !
Bienvenue sur la NHK
Si je ne connais pas le réalisateur ni l’invité mystère, je connais la chaine de télé NHK. Son professionnalisme n’est plus à démontrer tant cette chaine excelle par la qualité de ses reportages. Pas pour rien non plus si je l’ai toujours surnommée la BBC japonaise !
Comment ne pas être séduite par ce titre évocateur, alors que je considère aussi que le bouton est un « POCC » (Plus Petit Objet Culturel Commun) si désirable et unique !
Nous partageons visiblement la même vision et le même amour pour les boutons et les boucles puisqu’il souhaite présenter mes créations lors de son émission.
Plus précisément, Kazamasa Takigawa-san et son équipe souhaitent arriver le 7 janvier en France, et ce pour 3 jours, afin de tourner leur reportage. La proposition est donc simple. Ils veulent absolument réaliser une journée de tournage au sein de mon atelier-showroom à Paris, et que je puisse leur présenter mes créations, mon savoir-faire artisanal, partager ma passion pour les boutons et les boucles avec ma French Touch.
Bien entendu, ma réponse ne s’est pas faite tarder. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai accepté. Une opportunité pour ma marque, BUTTONS PARADISE d’avoir tapé dans l’œil du réalisateur et de cette émission de renom !
Question de planning
Parce qu’en tant qu’entrepreneur et designer, j’ai souvent des sollicitations mais beaucoup sont des feux de paille. Et si j’ai souhaité tout abandonner il a 5 ans pour créer ma marque, c’est tout sauf pour perdre mon temps.
J’ai au contraire besoin de sens dans mon travail, et de créer de mes mains. Un désir vital de revenir aux sources : le savoir-faire du bouton et de la boucle de couture. Et jamais, pour rien au monde je ne renoncerai à mes rêves !!!! Comme tous les artisans que nous sommes!
Enfin cet appel est arrivé alors que je m’apprête à être exposante au salon Maison & Objet de janvier 2020. Ce qui signifie que le timing est serré. Mais bon, c’est cela être entrepreneur-artisan. On jongle entre toutes les casquettes, on court partout et c’est ce que j’adore !
Ensuite, une fois le mail de Misa reçu sur le déroulement du tournage, je contacte Claudia, mon agent.
Communicante hors pair Claudia est aussi un gourou de stratégie, son métier. Allemande de naissance, française de cœur, elle me sidère toujours par son pragmatisme et son sens aiguë de l’analyse. Elle vous expose un diagnostic en mots droits et phrases justes comme personne. Mais surtout, Claudia déborde de passion … En outre, c’est une vraie adepte de design, de style et de créativité !
Alors avec Claudia nous nous partageons les rôles pour préparer le tournage :
– Fixer en premier lieu un rdv avec Misa pour le repérage
– Imaginer aussi avec la NHK un scénario découverte du bouton et des bijoux au style parisien
– Expliquer avant tout l’ADN de ma marque et de mon métier de créatrice (matières naturelles que je travaille comma la Galalithe ou le Corozo pour mes boutons ou mes bijoux … )
– Enfin trouver trois ou quatre sujets exclusivement français pour le tournage
– Mon droit à l’image post-émission dont je dois m’assurer
Backstage en mode défilé
Parce que contrairement aux apparences, participer à une émission de télé requiert de l’anticipation. Du reste, j’ai l’impression de me revoir à La Royal Shakespeare Compagnie, la veille d’une générale quand j’étais assistante costumière !
Car la mise en scène et le scénario sont chargés ☺
– Présenter des boutons rares, inédits, insolites et 100% haute couture
– Expliquer la création de modèles de boutons et de boucles made in France
– Créer aussi un collier ou un bracelet pendant le tournage
– Mettre en scène mes bijoux sur mannequin
– Raconter des anecdotes mais pas forcément mes secrets de fabrication …
– Et enfin, accueillir l’invitée mystère de la NHK : LA spécialiste du bouton au Japon !
En fait, il faut TOUT penser comme en amont d’un défilé pour que TOUT se déroule parfaitement. Et les plus petits détails font la différence !
Le tournage D-Day
Jour J : j’enfile ma robe-veste, un leggings et … ma manchette Georgia. Pour tout vous dire, Georgia est mon bracelet porte-bonheur et une de mes créations préférées : un lacet de cuir rouge grainé (en cuir recyclé) paré de deux superbes boutons en porcelaine de Sèvres noir et argent des 80s ! Puis, direction mon atelier-showroom à vélo …
8h00 : arrivée de Claudia, mon agent et Shinta, mannequin
9h00 : accueil du réalisateur, du caméraman, l’ingénieur du son, les techniciens
10h00 : Shinta part au café de Flore pour un shooting avec une partie du staff
11h00 : Rencontre de l’invitée mystère …
16h00 : clap de fin après interviews plurielles
L’invité mystère, Naoko K.
En résumé, ce que je peux dire, c’est que j’ai adoré ce moment. L’œil du réalisateur et de son caméraman sur mes boutons et bijoux : leurs moments de concentration extrême et nos fous rires aussi.
Particulièrement avec Naoko Kozaka, l’invitée mystère de l’émission de la NHK. Car avec Naoko, ce fut une très belle rencontre. Du reste, il faut croire que nous avions toutes les deux une bonne étoile pour être devenues complices aussitôt rencontrées !
Outre le fait que nous avons toutes les deux les cheveux courts (!), on voit vraiment que Naoko est passionnée par le monde du bouton. Elle considère comme moi que cet accessoire est une œuvre d’art : styles variés et intemporels au fil des années (et des siècles !), créativité sans limite, passé chargé d’histoire, des savoir-faire multiples, le graal de l’artisanat.
Naoko a créé sa marque Co- au début des années 2000 à Tokyo. Elle a aussi écrit des livres sur le bouton. Et si je ne vous en dis pas davantage c’est que je vous reparlerai de Naoko prochainement autour d’un événement BUTTONS PARADISE à Tokyo. Mais ça, c’est une autre histoire …
En attendant, l’émission phare de la NHK, « Sekai wa Hoshii Mono ni Afureteru » en français, « Le monde est plein de choses désirables » est diffusée le 9 avril prochain à 22h30 (heure locale). Elle est présentée par la chanteuse JuJu, parée d’un bracelet, une création exclusive BUTTONS PARADISE. Alors si vous êtes au Japon, à vos écrans pour 45mn de découverte des plus beaux boutons de France !
Confinement oblige, chez BUTTONS PARADISE, on adapte notre ligne éditoriale pour vous proposer des articles qui vous permettront de vous évader ou de vous occuper !
Alors, profitons-en ensemble pour en faire des moments positifs ! Vous vous êtes peut-être déjà dit « tiens, j’aimerais pouvoir lire tel livre mais je n’ai jamais le temps ». Eh bien si, il est temps 🙂
Parce que nous savons que vous êtes amoureux de la mode autant que nous, nous avons décidé de vous proposer notre top 10 des livres sur la mode que vous devez absolument lire.
PS : bien entendu, on vous a même dégotté les liens pour les trouver en physique ou en numérique si besoin.
Let’s go :
LES ILLUSTRÉS –
1. Vintage Fashion – Nicky Albrechtsen
Véritable mine d’or et d’informations. Ce livre illustré retrace l’histoire de la mode avec comme ligne directive : montrer de quelle manière les idées et créations du passé continuent d’inspirer voire d’influencer celles de maintenant.
Vintage Fashion, nous fait voyager au travers de plus de mille pièces iconiques, photographiées exclusivement pour le livre. En effet, elles reprennent les créations d’hier portées par les icônes du style d’aujourd’hui. Des années 1920 aux années 1980, l’ouvrage illustre 60 ans de créations de manière chronologique et thématique.
Remplie d’explications pratiques et d’anecdotes, cet ouvrage est incontestablement une bible de la mode. Mélange de formes et de matières, ce livre mode vous confirme effectivement que le style est intemporel.
Les infos pratiques : Vintage Fashion de Nicky Albrechtsen / Édition Citadelles & Mazenod / 89€
2. Pourquoi est-ce un chef-d’oeuvre ? – Marnie Fogg
Ne vous fiez pas à la taille de cet ouvrage ! Certes, c’est un petit format, mais il est très complet.
Pourquoi est-ce un chef-d’oeuvre ? C’est bien ce que ce livre nous explique au travers d’une analyse inédite de 80 créations. En effet, toutes ont fait mouche dans l’histoire de la mode.
Sous forme de notice, il présente chaque oeuvre dans son ensemble. Tout commence par le contexte et allant jusque dans les détails de ce qui l’a rendue célèbre, exceptionnelle ou encore emblématique.
Pour vous mettre l’eau à la bouche, on peut facilement y trouver l’histoire de la Chemise Blanche par Yohji Yamamoto, le Corset de Jean-Paul Gaultier porté par Madonna, mais également la Petite Robe Noire signée Chanel.
Bref, une superbe invitation dans les coulisses de la création de la mode expliquée par style, matériaux et créateurs. Également, cet ouvrage offre une restitution concise, précise et vivante qui vous ravira !
Les infos pratiques : Pourquoi est-ce un chef d’oeuvre ?de Marnie Fogg / Éditions Eyrolles / 12,90€
3. Yves Saint Laurent, la folie de l’accessoire – Patrick Mauriès
Avis aux amateurs de beaux livres, Yves Saint Laurent : La folie de l’accessoire, est un ouvrage qui retrace la créativité sans bornes d’un des plus grands couturiersFrançais pour les accessoires. En effet, c’est une anthologie compilant l’ensemble des accessoires Yves Saint Laurent depuis la création de la maison de haute couture.
Un livre illustré et explicatif qui permet de décrypter au mieux les accessoires fabriqués entre 1962 et 2002. En outre, il associe photographies de bijoux, ceintures, gants ou encore parures de mariées et boutons ! Un gros pavé bleu, savant mélange de dessins préparatoires et de clichés pris dans les coulisses des défilés.
À travers ce livre, nous sommes tout de suite embarqué dans son univers, et sensibilisé à son amour pour les accessoires. Comme il aimait à le dire : « On ne dira jamais assez l’importance des accessoires. Ce sont eux qui transforment une robe. J’aime qu’une robe soit sobre et un accessoire fou ».
Vous l’aurez donc compris, on adore forcément ce livre ! Autrement dit, une grande source d’inspiration pour nous au quotidien, et une vision partagée de l’importance des accessoires.
Les infos pratiques : Yves Saint Laurent, la folie de l’accessoiredePatrick Mauriès / Éditions Phaidon / 49,95€
Créatrice des plus grands couturiers, l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers fête ses 50 ans avec un ce livre publié aux éditions Flammarion. C’est ainsi qu’il présente au travers de photographies et de récits, l’histoire d’une école qui « a su prouver que la créativité était la seule voie même en période de crise ! », comme l’affirme dans la préface Jean-Paul Gaultier. Affirmation qui est de rigueur nous direz-vous ! 🙂
Voyage et retranscription des plus belles années de cette école qui fait partie des écoles de stylisme les plus prestigieuses au monde. C’est notamment grâce à la génération des Martin Margiela et des Six d’Anvers (Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Dirk Van Saene, Dirk Bikkembergs, Walter Van Beirendonck et Marina Yee), qui ont largement contribué à cette renommée.
Cet ouvrage est donc une véritable invitation a exploré les cinquante années d’histoire de la section mode, en suivant dans les coulisses, les méthodologies spécifiques d’enseignement, le mythique défilé de mode annuel, le tout en suivant le parcours de plusieurs générations d’étudiants.
En bref, un sublime livre, qui est rempli d’archives inédites donnant la parole aux créateurs eux-mêmes avec des interviews exclusives. Bon anniversaire à l’Académie d’Anvers 🙂 !
Beautiful People, sous-titré « Saint Laurent, Lagerfeld : splendeurs et misères de la mode », est un récit qui croise les parcours des deux monuments de la création qui ont révolutionné la mode des années 70 et 80.
Tout commence en 1954. Le Concours du Secrétariat international de la laine couronne deux jeunes inconnus (à l’époque) : Yves Saint Laurent, qui avait 18 ans et Karl Lagerfeld, qui avait lui 21 ans. Parallèlement, tous deux ont bouleversé l’industrie de la mode à leur manière : l’un au service de marques qu’il transformera tandis que l’autre au sein de sa propre maison. C’est ce que la journaliste Alicia Drake va mettre en lumière dans son roman en retraçant leur fulgurante ascension.
Une enquête exceptionnelle, qui permet de définir le portrait croisé de deux personnalités charismatiques. Ainsi, nous naviguons entre histoire d’amitié et rivalité, névroses et obsessions, en passant peur leurs ambitions. De plus, la journaliste trace le parallèle de ces deux histoires qui étaient liées et se sont déliées en mettant en lumière lesdérives de l’époque : drogue, sida, industrialisation de la mode, recherche de l’argent…
Beautiful People est un livre à lire absolument si l’on souhaite décrypter ce moment singulier de notre histoire, dans l’effervescence du Paris de la mode et des décennies les plus fantasques.
Les infos pratiques : Beautiful People de Alicia Drake – Éditions Folio Gallimard / 10€
« Elle s’avance vers lui. L’inconnue a la grâce insolente de Saint-Germain-des-Prés ; il est le maître de la mode. La tête penchée, Christian Dior l’observe longuement : Vous serez mannequin, dit-il, et vous nomme Victoire. » – Extrait tiré du livre Et Dior créa Victoire.
Ainsi commence la carrière de celle qui va devenir la plus célèbre mannequin de son époque (les années 1950) : Victoire. À travers la plus grande maison de couture de Paris, cette inconnue va devenir une véritable icône. Et Dior créa Victoire est donc une biographie de la vie de Victoire Doutreleau.
Elle nous fait part en tout intimité de son histoire. De ses débuts à sa gloire en passant par l’après mannequin. En effet, Victoire va connaître la gloire et apprendre à l’affronter. Elle va devoir jongler entre combat contre la jalousie des femmes, appétits des hommes et pièges de Paris …
Victoire va surtout devoir accompagner bon nombre de célébrités (Princesse Margaret, l’Impératrice du Japon, un prince arabe…).
C’est alors qu’elle découvre l’effervescence et la décadence des nuits parisiennes de l’époque accompagnée de ses deux compères, encore inconnus : Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld.
Victoire Doutreleau nous ouvre dans cette biographie, les coulisses des collections et nous fait découvrir l’envers du décor. En bref, un récit rudement bien écrit et intimiste dans lequel on découvre une mannequin un brin rebelle. Oui oui vous avez bien entendu … Elle a toujours refusé de porter une gaine ! (Un outrage dans ce temps-là 🙂 )
Les infos pratiques : Et Dior créa Victoire de Victoire Doutreleau – Éditions Robert Laffon / 8€
Livre disponible en E-book (Kindle / Kobo / Epub / Google Play)
7. SonIa Rykiel : Quand elle n’a pas de Rouge, elle met du Noir – Carmen Castillo et Evelyne Pisier
Un récit vrai d’une vie. C’est exactement ça, un livre au croisement parfait entre une biographie et un roman : L’histoire vraie de la vie de Sonia Rykiel.
Carmen Castillo et Evelyne Pisier ont suivi pendant un an, la carrière de cette grande dame qu’est Sonia Rykiel. Elles reprennent dans ce livre, toute son histoire, et surtout, toute sa vie.
Ainée de cinq filles issues d’une famille d’émigrés juifs de Russie et de Roumanie, elle n’a aucun diplôme en poche. Et encore moins de ces diplômes prestigieux qui nous élèvent au rang de l’élite française de l’époque. Pourtant maintenant, Sonia Rykiel fait bel et bien partie de cette avant-garde de femmes qui ont su exceller au travers de leurs doubles casquettes : Créatrice et Chef d’entreprise.
Retour sur cette femme qui a inventé un style qui libère les femmes et leurs gestes, tout en fondant un empire familial donc elle défend coûte que coûte l’indépendance.
Un livre qui allie subtilement humour et provocation à l’image de la créatrice, afin de nous amener dans l’entrelacs de son destin, de sa vie privée, ses secrets, de ses drames intimes mais également de ses amours et de ses réussites.
Les infos pratiques : Sonia Rykiel : Quand elle n’a pas de Rouge, elle met du Noir – Carmen Castillo et Evelyne Pisier – Éditions Fayard / 21,90€
La Panthère est une biographie de la célèbre Jeanne Toussaint. Ce livre, écrit par la journaliste Stéphanie de Horts retrace entièrement sa vie.
Tout commence à la fin du XIXe siècle, où Jeanne Toussaint voit le jour dans la Flandre des brodeuses. Dotée depuis toujours d’une volonté d’acier, elle part très tôt à la conquête de Paris accompagnée de son goût très sûr et très prononcé pour la mode. C’est alors qu’elle fait la rencontre de Louis Cartier, le célèbre joailler, qui tombe dès le premier instant sous son charme. Elle deviendra très rapidement sa muse, et il lui enseignera les pierres précieuses et les alliages mystérieux.
Quelques années plus tard naitront de leur symbiose des bijoux absolument extraordinaire et iconiques : Oiseaux de Paradis, Aigrettes et Diadèmes ciselés, mais surtout et non des moindres, la mythique Panthère qui deviendra l’emblème de la griffe.
C’est à ce moment très précis, qu’un nouveau style est né, le sien, celui de Jeanne Toussaint.
Ainsi, Stéphanie de Horts met en lumière le destin surprenant et la personnalité flamboyante de celle qui fut la plus grande joaillère de son temps. Au travers de la lecture de ce livre, vous serrez amené à rencontrer les personnages-clés du siècle qui ont fait partie intégrante de la vie de Jeanne Toussaint. Par exemple, Proust, Cocteau, Hemingway, Scott et Zelda, Coco Chanel ou encore la Duchesse de Windsor.
Les infos pratiques : La Panthère de Stéphanie des Ports – Éditions Le Livre de Poche / 8€
Livre disponible en E-book (Kindle / Kobo / Epub / Google Play) ou en physique : Fnac : https://bit.ly/3bGicbp
9. L’irrégulière – Edmonde Charles-Roux
Livre mode – L’irrégulière – Edmonde Charles-Roux
Le livre L’irrégulière, sous-titré «L’itinéraire de Coco Chanel» est le livre biographique de référence sur la vie de Gabrielle Chanel.
Dans cet ouvrage, l’écrivaine retrace le parcours des 70 premières années de ce siècle, en reprenant le parcours de la couturière la plus célèbre au monde. En effet, tout y est : son enfance passée dans un orphelinat avec sa soeur,ses jeunes années à Moulins où elle apprend la couture ainsi que son arrivée à Paris où elle crée la maison Chanel.
Ce livre est un véritable recueil de minutieux détails qui ont pour la première fois, levé le voile sur l’histoire et la psychologie de Coco Chanel. En définit, on découvre le portait d’une célèbre inconnue qui tout au long de son existence, a été une marginale, une « irrégulière ».
En outre, l’écrivaine Edmonde Charles-Roux a été présidente de l’Académie Goncourt de 2002 à 2014. Son célèbre livre, L’irrégulière, a été adapté au cinéma par Anne Fontaine « Coco avant Chanel ». Elle est interprétée par Audrey Tautou avec les acteurs Benoît Poelvoorde et Marie Gillain. Si vous souhaitez en savoir plus, nous en avons parlé dans notre précédent article – Top 10 des films sur la Mode.
Les infos pratiques : L’irrégulière de Edmonde Charles-Roux – Éditions Le Livre de Poche / 9€
Adolf Loos (1870-1933) est un célèbre architecte autrichien. Il est révolutionnaire et défenseur du dépouillement intégral dans l’architecture moderne. Mais pas que !
Il fut également un brillant chroniqueur. Loos était partisan de réveiller l’Autriche au XXe siècle. Il souhaitait lui inculquer les principes de la modernité. Véritable recueil, cet ouvrage rassemble tous les textes qu’il a écrits sur le thème de la mode.
Un ouvrage intellectuel, spirituel et un peu barré, dans lequel rien n’échappe à l’auteur. Les chapeaux, les chaussures mais également les sous-vêtements… il décrypte tout ! Il ne se tarde pas non plus de répondre à la question de son propre roman : Comment doit-on s’habiller ?
Le livre est alors classifié selon plusieurs questions comme : Selon quels critères choisir son manteau ? Comment avoir l’air d’un gentleman quand on fait du vélo ? Les femmes doivent-elles porter les cheveux courts ? Bref, une leçon de style !
Aldolf est également l’écrivain d’un autre ouvrage : « Paroles dans le vide ». Livre que l’on adore chez BUTTONS PARADISE, puisqu’il contient, d’après notre fondatrice, la plus belle des citations sur le bouton :
« Si rien d’autre ne devait subsister d’un peuple disparu qu’un seul bouton, il me serait possible, à partir de la forme de ce bouton, de déduire l’habillement et les usages de ce peuple, ses moeurs et sa religion, son art et sa vie intellectuelle. Si grande est l’importance de ce bouton. […]. Le chemin est le suivant : Dieu crée l’artiste, l’artiste crée l’époque, l’époque crée l’artisan, l’artisan crée le bouton. »
Les infos pratiques : Comment doit-on s’habiller ? de Adolf Loos – Éditions Les Cahiers Rouges Grasset / 8€
Maintenant, à vous de nous dire ! Quel(s) est/sont vos livres mode préférés ? 🙂
N’hésitez donc pas à nous le dire dans les commentaires. Nous serons ravis d’échanger avec vous sur vos coups de coeur ainsi que de découvrir ensemble de nouvelles pépites !
Avec la crise sanitaire actuelle, il y a tout à penser que la mode va ouvrir une nouvelle ère, encore plus responsable et locale. Et comme dans toute transition en mouvement, pourquoi ne pas revenir aux symboles français qui participent à la mode d’aujourd’hui et encore plus celle de demain ?
Voici donc un regard rapide et amusant sur 5 symboles français qui font de la France une des figures phares de la mode.
Le style marin
Au départ, il s’agit avant tout d’un style d’inspiration navale britannique. Au XVIIIème siècle en effet, le roi anglais George II s’inspire de la tenue d’amazone de son épouse faite de rouge et de blanc, pour lui et l’uniforme de la Navy. Très vite, les américains emboitent le pas suivis des français qui y apportent une touche de bleu.
Car l’uniforme marin fascine. Il est sobre, élégant et surtout pratique pour permettre le mouvement et l’action. Avec l’essor naissant du début XXème des croisières et des vacances en stations balnéaires, le style marin submerge la mode avec un style très français. Et c’est surtout une grande couturière française, Coco Chanel pour ne pas la nommer, qui su donner une véritable inspiration navale à la mode d’hier et d’aujourd’hui : le pantalon évasé féminin, c’est elle et le tricot marin aussi !
La marinière
C’est surtout le tricot à rayures qui symbolise le plus, le vêtement marin. Mais oui ! Savez-vous qu’à l’origine, la marinière affiche vingt et une lignes bleu indigo pour illustrer le nombre de victoires napoléoniennes ? La Bretagne, quant à elle, en fait dès le XIXème, la tenue de travail des ouvriers de chantier naval et des marins pêcheurs.
Puis dans les années 20, comme dit plus haut, c’est au tour de Coco Chanel de s’en emparer. Elle arbore un pull marin d’homme et une vareuse du même sexe, signe très avant-gardiste pour son époque. C’est ensuite au tour de Brigitte Bardot dans les années 50 notamment dans le film Viva Maria.
Il faut dire qu’il y a quelque chose de très élégant dans ce tee-shirt à la française. C’est sans doute pour cela aussi que Jean-Paul Gaultier place et revisite, dans les 90, le thème de la marinière au cœur de ses défilés !
Les chapeaux emblématiques
Le béret
Originaire des Pyrénées et plus précisément du Béarn, le béret est LE symbole français le plus cité à l’étranger. Porté par les paysans occitans dès le XVIIème siècle, le béret est un accessoire toujours aussi porté aujourd’hui. En laine, en cachemire ou recouvert de perles ou de boutons, le béret a ses fans. C’est aussi sans doute parce qu’il est le plus petit chapeau français qu’il inspire les plus grands !
D’Elsa Schiaparelli en passant par Chanel, Maison Michel ou encore en 1967, Brigitte Bardot pour le clip de « Bonnie and Clyde », le béret est le plus français des chapeaux, mythique et inspirant. Sans oublier Jane Powell et son béret dansant avec Fred Astaire dans le film Mariage Royal !
Le chapeauCloche
Rendu indissociable du style garçonne pendant les années folle, ce chapeau est un exemple de symbole à la française. Imaginé par la talentueuse modiste française Caroline Reboux, il incarne une forme de féminité toujours d’actualité. Le chapeau Cloche est un intemporel best case ! Particulièrement adapté aux cheveux courts, aussi pratique et peu encombrant que le Béret, il met en valeur le visage comme personne. C’est à coup sur pour cela que sa forme est devenue un modèle d’inspiration française. Avis aux inconditionnelles de chapeaux pour un style parisien garanti !
Le vichy
C’est un détail mais tant que cela ! Ce tissu et son motif à carreaux ont des origines peu identifiables. Ceci étant dit, dès le XIVème siècle, on trouve déjà des traces de ce motif. La toile à carreaux était fabriquée par des flamands et des bourguignons vivant dans le Bourguignon. Une sorte d’Europe avant l’Europe ! Quelques siècles plus tard, c’est Napoléon III qui le met en lumière. Alors en déplacement près de Vichy il tombe amoureux de ce motif en visitant une manufacture toute proche de la ville. Le nom de baptême est scellé car la mode est alors aux couleurs lilas et blanc, les deux couleurs fétiches du vichy !
Mais il n’empêche qu’en Europe toujours, ce motif serait également un mix franco-britannique ! En effet, le tissu vichy avant de devenir celui de la ville de l’Allier, là ou il fut produit en masse serait celui de la toile de lin à carreaux de la ville de Guingamp en Bretagne.
Et c’est pour cela qu’en Angleterre ce tissu est appelé appelé Gingham, parce qu’il a été importé de Bretagne ! Sauf qu’à Manchester, là où il fut copié, le vichy anglais était avant tout bleu et blanc et non rose et blanc. La reine Victoria l’adorait autant que Brigitte Bardot en jupe vichy dans et « Dieu créa la femme » !
Bleu blanc rouge
Parce qu’on ne peut pas évoquer les emblèmes de style français sans ses couleurs ! D’abord le blanc, couleur universelle même si pour la France, il s’agit de la couleur royale. Puis le bleu et le rouge qui au moment de la révolution représentent la ville de Paris, tout un symbole ! Enfin, avouons que ces trois couleurs sont harmonieuses et lumineuses. Jean-Paul Gaultier au risque de le sur-citer en use et en abuse pour notre plus grand plaisir.
Et je retiens surtout qu’une mode qui se réinvente, fait consumer utile, responsable et locale doit justement puiser dans ses origines ! Voilà qui est dit !
Qui dit climat particulier, dit article particulier !
Que vous soyez en télétravail, à la maison, où que vous gardiez vos enfants, utilisez ces moments de « temps libre » si rare, pour faire ce que vous n’avez jamais le temps de faire.
Nous allons lancer une nouvelle série d’articles. Ils seront dédiés à vous proposer des petits tips qui vous permettront de ne pas vous ennuyer, de vous divertir voire de vous évader… Mais vous nous connaissez, toujours autour de la mode bien sûr ! 😉
Nous commençons donc cette série par notre top 10 des films sur la modeque vous devriez absolument regarder ou redécouvrir. Alors, qu’ils soient drôles, légers, poignants ou inspirés de faits réels, ils méritent tous d’être vus.
C’est parti !
LES VINTAGES
Funny Face – « Drôle de Frimousse »(1957)
Vous avez aimé Le Diable s’habille en Prada ? Alors, vous allez adorer Funny Face !
À l’époque du Paris des 50s, digne d’une carte postale, Maggie Prescott, rédactrice en chef du magazine de mode américain Quality, est à la recherche de la nouvelle mannequin. Cette dernière, présentera les créations du couturier de renom Paul Duval. C’est Joëlle (« Joe) Stockton, une libraire de Greenwich Village qui deviendra (malgré elle) le nouveau visage du grand magazine. Elle sera accompagnée dès son arrivée à Paris par Dick Avery, photographe star de l’époque. Mais la jeune femme délaissera vite les sirènes de la mode au profit de sa première passion : des discussions philosophiques de Saint-Germain-des-Prés…
Bref, un Paris d’après-guerre en pleine effervescence autour de la Mode. Il vous fera passer un agréable moment, avec un casting de choix : Audrey Hepburn, Fred Astaire, Michel Auclair. Le tout, mit en scène dans une sublime comédie musicale signée Stanley Donen.
En tout point, Funny Face est véritablement l’un des derniers films du musical Hollywoodien classique à voir et à revoir sans modération !
Falbalas(1945)
Philippe Clarence, grand couturier et largement célèbre dans le tout-Paris, est connu et reconnu pour ses créations. Mais surtout pour ses nombreuses conquêtes féminines. Don Juan à ses heures perdues, ce sont la fièvre et l’excitation qui l’anime. Une relation sérieuse ? Non… ne lui en parler surtout pas. Pour lui, en dehors du travail, la passion n’est qu’un handicap.
C’est alors qu’il rencontre Micheline (oui … c’était les prénoms de l’époque 🙂 !), la fiancée de son meilleur ami Lyonnais, tous deux venus à Paris pour organiser leur mariage. Grand séducteur, Philippe s’éprend à un jeu avec la belle Micheline et fait tout pour la conquérir. Mais il ne se doute pas un instant de la profondeur des sentiments qui vont resurgir …
Dans son troisième long-métrage, Jacques Becker nous fait découvrir un personnage passionné et passionnant à travers la mode, quoique torturé et basculant même, dans la folie. Un chef-d’oeuvre !
Ps : pour la petite anecdote, Falbalas est le film préféré de Jean-Paul Gauthier, alors on ne peut que vous le recommander !
LES HISTOIRES VRAIES
Saint Laurent (2014)
Saint-Laurent est un film réalisé par Bertrand Bonello qui revient sur la période 1967-1976 de la vie du célèbre grand couturier Français : Yves Saint Laurent.
Immersion instantanée dans les années les plus créatives de la carrière du couturier. Gaspard Ulliel, livre ici une interprétation intense du génie entre solitude et envie d’être aimé. Créateur tiraillé entre passion pour son travail (la haute couture), et morbidité. Bertrand Bonello nous fait découvrir les faces cachées et non moins conflictuelles d’un homme singulier qui s’adonne à des passes temps controversés. Comme la drogue ou les histoires d’un soir…
Ici, le réalisateur nous emporte dans les travers d’un génie torturé, appuyé par un jeu d’acteur époustouflant qui est la fois juste et dérangeant.
The September Issue(2009)
The September Issue est un film-documentaire inédit qui suit l’équipe éditoriale du célèbre magazine Vogue, dont particulièrement la rédactrice en chef : AnnaWintour.
Véritable papesse de la mode, Anna Wintour est l’une des icônes les plus puissantes et les plus fascinantes du monde de la mode. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais autorisé quiconque à s’immiscer dans les backstages de son magazine. Exception faite pour R.J Cutler, le réalisateur.
Ce film-documentaire nous amène à la découverte de la conception et de la fabrication du numéro de Septembre 2007. Ce numéro de « rentrée » est l’un des plus attendu de la Fashion sphère. Il doit donner le ton de la saison de la mode. Créations des couturiers, séances de photographies. L’équipe éditoriale est suivie de bout en bout.
Une jolie occasion de découvrir l’envers du décor avec un exemple concret. Mais également la possibilité de rencontrer les plus proches collaborateurs d’Anna Wintour en la suivant au travers des différentes Fashion Weeks.
Coco avant Chanel (2009)
Biopic sur l’avant gloire de Coco Chanel, Coco avant Chanel est un film qui met l’emphase sur la vie de Gabrielle Chanel. D’où vient-elle ? Comment est-elle arrivée au sommet ? C’est bien ce que la réalisatrice Anne Fontaine, et l’actrice Audrey Tautou nous font découvrir.
Pour comprendre la femme derrière la figure de mode, Coco avant Chanel nous emmène dans l’enfance difficile de Gabrielle Chanel. Au sein d’un orphelinat dans lequel elle est avec sa soeur, Adrienne. Quelques années plus tard, elles chanteront dans un « beuglant » des moulins, où elles rencontreront deux hommes qui changeront leurs vies…
Un film autour d’une icône de la mode, qui nous présente avec élégance et émotion, les premiers pas de Gabrielle Chanel.
The Eye Has to Travel(2011)
The Eye Has to Travel est à la frontière entre un film et un documentaire. Il retrace savamment la vie et la carrière de la grande Diana Vreeland.
Nous sommes emportés dans une introspection de son enfance à l’époque du Paris à la mode pendant le Belle Epoque. Elle y côtoyait déjà les plus grands. En passant par ses débuts en tant que Rédactrice en chef du célèbre magazine Harper’s Bazaar. A cette époque, elle a littéralement révolutionné la mode en popularisant le célèbre Jean Bleu et le Bikini.
Une grande partie du film, retrace également les fabuleuses années de Diana en tant que Rédactrice en chef du magazine Vogue. Elle a apporté sa vision très artistique, faisant du magazine une bible inspirationnelle à la vision unique de la mode.
Un très bel hommage dans lequel vous pourrez voyager à travers des témoignages poignants et exclusifs de Vreeland. Mais également avec desinterviews de ses proches, sa famille et ses collègues.
À travers ce film, nous découvrons un portrait intime d’une femme pleine d’ambition, brillante, et excentrique qui nous a laissé un véritable héritage de la mode. Grande papesse de la mode, Diana Vreeland a créé dès les années 1920 la mode d’aujourd’hui et de demain ! Alors, disons-lui merci 🙂
LES DÉCALÉS
Le Diable s’habille en Prada(2006)
Film cultissime … Le Diable s’habille en Prada est un indémodable qui se laisse regarder au moins une fois par an ! (Oui … On est fan chez BUTTONS PARADISE).
Jeune diplômée en journalisme, Andrea Sachs (incarnée par la sublime Anne Hathaway), arrive fraichement à New York où elle décroche le job de ses rêves : assistante de la rédactrice en chef du prestigieux magazine de mode Runway. Job de rêve … oui mais surtout sur le papier ! C’est sans compter sur Miranda Priesley (Mery Streep), sa supérieure qui va lui faire vivre un véritable enfer. Tyrannique, la rédactrice en chef du magazine n’épargnera rien à Andrea. Elle devra par la force des choses composer avec ce monde cruel.
Un film adapté du roman de Lauren Weisberger, qui allie parfaitement, rêves d’une jeune journaliste pleine d’ambitions bouleversées par la réalité des plus grands magazines de mode mondialement reconnus. Le tout avec un soupçon de jeu sur les stéréotypes, mais surtout beaucoup d’humour, de second degré et de légèreté. Vous l’aurez compris : un régal !
ConfessionS d’une accro au shopping(2009)
Dans le même registre, nous vous conseillons de regarder Confessions d’une accro au shopping !
Becky Bloomwood, est une véritable Addict au shopping. Passionnée de mode, elle court les magasins à longueur de journée et est littéralement incapable de se raisonner. Surtout quand l’on parle des dernières pièces les plus tendances et ça, peu importe le prix…
Poussée par sa meilleure amie, (et surtout l’huissier qui lui court après), Becky est obligée de trouver un job pour financer ses achats impulsifs. Comble de l’ironie, elle obtient un poste dans un magazine financier. Elle se retrouve à expliquer aux lecteurs du magazine comment gérer leur argent au quotidien et épargner. Alors qu’elle passe son temps à dilapider le sien dans les boutiques : un vrai panier percé !
Becky se retrouve vite dans une situation délicate, qu’elle cherche à cacher à son entourage ainsi qu’à son – très – attirant nouveau patron. Elle nous embarque à travers ses péripéties, dans lesquelles on découvre une protagoniste émouvante, très drôle et surprenante de ressources.
Bref, un super film divertissant et surtout déculpabilisant. On vous assure, avec ça vous aller vous dire qu’il y a bien pire que vous 🙂
Le Nouveau Stagiaire – « The Intern » (2015)
Oui … d’accord vous nous avez démasqués alors on avoue : On adore AnneHathaway ! Donc si vous n’en avez pas marre, vous pouvez la re-découvrir dans ce film sans prise de tête et agréable à regarder.
Ben Whittaker, 70 ans, à perdu sa femme et se sent seul. La retraite n’ayant rien changé à son sentiment de solitude, il décide de postuler à un stage pour un site Interne de mode. Contre toute attention, il va reprendre du service !
Jules Ostin, la patronne de l’entreprise est d’abord surprise de le voir dans ses murs. Cependant, elle s’aperçoit très vite que cette nouvelle et atypique recrue s’est rapidement fait accepter par l’équipe.
Entre amour paternel, amitié, et échange, les deux personnages sont touchants. Ils nous amènent en toute légèreté à passer ce moment avec eux.
Zoolander(2001)
Alors, on vous prévient, celui-ci est vraiment totalement décalé ! Mais comment parler des top 10 des films qui parlent de la mode sans cité celui qui a été, fut un temps, adoubé par la fashion sphère. Il reprend surtout un condensé de clichés sur le monde de la mode.
Attention, humour et autodérision sont de rigueurs. Et oui, vous vous doutez bien qu’avec le duo infernal Ben Stiller et Owen Wilson, il ne faut pas s’attendre à du mélo-dramatique !
Derek Zoolander, incarné par Ben Stiller, est un célèbre mannequin. À l’apogée de sa carrière, il est couronné 3 fois de suite Top Model de l’année. Il est sur le point de recevoir son quatrième trophée. Retournement de situation, ce titre lui est finalement volé par un jeune et ambitieux mannequin : Hansel. L’icône des podiums décide donc d’abandonner l’univers futile de la mode. Derek préfère se ressourcer au sein de sa famille. C’est sans compter sur l’irruption de son agent. Il va lui proposer un nouveau job dans lequel il est loin de s’imaginer ce qui va lui arriver …
Joli casting dans ce film complètement barré. Et qui plus est, il est apparu comme une parodie cinglante, mais légitime, des us et coutumes du milieu de la mode. Vous pourrez donc apercevoir : David Bowie, Milla Jovovich, Tom Fort ainsi que Natalie Portman et Lenny Kravitz.
Et vous ? Dites-nous en commentaire quels sont vos films de mode préférés ! 🙂
La plus belles journées sont celles qui célèbrent les femmes. Alors voici mes coups de cœur au féminin pluriel de femmes simples et extraordinaires. Je vous souhaite une belle journée de la femme.
Les Créatives
Violaine Lablancherie, Au Juste
Tout est parti d’une rencontre par un ami commun. Et hop, coup de foudre pour Violaine et sa marque Au juste. Consciente des enjeux de la planète et graphiste de formation, Violaine s’est lancé il y a 3 ans au côté de son frère pour créer la marque Au Juste.
Une marque sympa et chaleureuse qui offre une deuxième vie à des matières usées mais qu’on peut totalement retraiter et faire revivre une nouvelle fois : la laine ! D’abord, tous les pulls d’Au Juste sont made in France pour limiter l’empreinte carbone. Ensuite, Violaine s’est imposée en Directrice Artistique de talent. Allez voir le pull Dean, vous allez adorer !
Joëlle Litt, Styliste
Voici une rencontre ‘instagramienne’ comme je les aime lors de mes débuts sur ce réseau … en 2015 ! Depuis, nous communiquons sur insta mais aussi par amies interposées à qui Joëlle demande de venir me rencontrer à mon atelier-showroom. Joëlle est une styliste pas comme les autres. Elle est inspirante. Et c’est surtout un tube de vitamines (graphiques les vitamines !) à elle toute seule. Voici comment elle se définit sur son site que je vous invite à découvrir :
« Je viens d’une ville de 500 habitants à l’origine. Je style beaucoup de gens et de choses différentes. J’écris sur de nombreuses personnes et choses différentes. J’adore les imperfections parfaites. Parfois, je joue le directeur artistique » Joëlle Litt,
Charlotte Husson, Misterk
Engagée et responsable car axée sur le vestiaire authentique. Mais surtout, Charlotte Husson fait partie de ces jeunes femmes que le cancer a ébranlé tôt. Et par la suite, une énorme envie de donner un autre sens à sa vie. Après l’épreuve, elle plaque tout pour créer la marque Mister K pour un vestiaire engagé où 5% des ventes sont reversés à l’Institut Gustave Roussy.
Les Amoureuses
Isabelle Pierard, Maison Soulyé
De plus en plus, l’amour des animaux amène à faire le choix du beau sans matière animal. Parce que trouver des chaussures vegan ultra-fémininesn’est pas si facile. Mais surtout, Isabelle est passionnée de chaussures et aime fuseler nos jambes, elle décide de miser sur l’innovation de matières alternatives au cuir. C’est donc un beau défi et une mode audacieusement aimante et éthique !
Frédérique Verley, Sauvade
Enfin, je vous présente Frédérique Verley. Avant tout une femme engagée dans le sauvetage des chiens et chats de l’île de la Réunion vers la métropole. Grâce à son réseau et ses convictions, Frédérique a créé une formidable chaine de solidarité à la Réunion mais aussi en France. Enfin et surtout, depuis la création de l’association (à suivre sur instagram si pas déjà fait : @assosauvade), des milliers d’animaux ont été adoptés pour une nouvelle vie. Bravo !
Les Belles Âmes
À savoir qu’en matières de belles ondes, elles arrivent sur la première marche ! Aussi, à toutes mes amies, femmes de cœur, femmes entrepreneurs et courageuses : Julie, Claudia, Aude, Isabelle, Aurélie, Véro, Florence, Nathalie, Gaëlle, Pascale, Agnès… Mais encore à toutes les mamans de la planète qui se battent et veillent sur leurs enfants.
Et puis, il y existe des femmes qui portent nos voix, font échos à nos envies et relayent nos combats : Simone Veil, Benoite Groult, Laetitia Colombani pour leur amour de la vie et leur résilience et leurs batailles.
Les Barrées Romantiques
En un mot, elles sont spontanées, naturelles, sensibles, drôles, talentueuses et terriblement femmes ! Juliette Binoche, Sandrine Kiberlain, Laetitia Colombani en particulier.